Cette fleur a développé un système de défense face à son milieu naturel qui la protège des rayonnements et ses propriétés pourraient donc prévenir le vieillissement de la peau grâce à des capteurs de radicaux libres. D’où l’intérêt de l’industrie de la cosmétique.

Tige haute de 3 à 20 cm, non rameuse et régulièrement feuillée. Ces feuilles, lancéolées, atteignent 5 cm de long et 8 mm de large en se rétrécissant à la base. La fleur est tubuleuse, jaunâtre, et l’inflorescence, entourée de 5-15 bractées fortement blanches tomenteuses-laineuses, étalée en étoile. Ses poils blancs ont un rôle très précieux, véritables isolants pour capter la chaleur.

Originaire de Sibérie, elle a semble-t-il immigré en Europe pendant les périodes glaciaires du quaternaire. Très rare et protégée, elle se cache sur les pelouses rocailleuses, dans les rochers et terrains calcaires..Présente dans toutes les Alpes (et même dans le Jura méridional vers Dole), on commence à l’apercevoir à l’étage alpin (1800 m.), appelé « de combat », jusqu’au nival (au-delà de 3000 m.) le domaine des neiges éternelles et du minéral où seules quelques plantes à fleurs, comme le génépi, subsistent. La période végétative est très courte (2 à 3 mois), elles se sont donc adaptées remarquablement aux conditions climatiques. Le nanisme est une des caractéristique de la haute montagne, conséquence du très fort ensoleillement et de la richesse en UV. Celle utilisée pour notre liqueur est cultivée en biodynamie en Italie.